L'HERITIER DE LUCIFER '
Libre - Avec Paradoxal Stollen.




La lune éblouissante illuminant le petit sentier à peine voyant tellement que les herbes et les fleurs débordaient sur le petit chemin de terre. Les étoiles brillant dans le ciel bleu marine et les cigales chantant l’été et la chaleur. La journée, la chaleur était insupportable, étouffante. Les tans ne faisaient que venir suçait le sang. La nuit tout semblait plus paisible. Il faisait moins chaud et il était moins rare de sentir une brise venir nous caressé la peau, nous laissant frémir de plaisir.
Un pas après l’autre, j’avançai sur le sentier. La tête haute et le regard glacial. Ma robe bai devenant noir et mes crins se balançant à l’allure de mes pas. Dans cette nuit si sombre on pourrait croire voir un démon. Pourtant je restai nostalgique me revoyant poulain, trottant, galopant, hennissant. Plus grand, les rencontres méfiantes et sa rencontre. Petite Elena. Je me demande ce que tu es devenu, as-tu rejoint ton prince charmant ? J’espère qu’à présent tu vis heureuse loin de tous ses malheurs. Tu vois, moi, j’avais raison. Notre rencontre avait été notre adieu et j’en suis heureux. A présent, je suis devenu un monstre. Je marche sur les pas de Satan. Il n’existe plus de Paradoxal. Il a prit le contrôle. Et il ma convaincu. Aujourd’hui je suis mauvais, obscur… Il est déconseillé de m’approcher. Une force puissante habite dans mes muscles et chaque mouvement que je fais son alimenter par cette force. Je ne suis pas un sailliesseur je suis juste un tueur en série qui extermine petit à petit le monde. Je suis heureux de l’être, je suis heureux de cette vie. Je n’ai plus peur de l’avis des autres. Je n’ai plus peurs des rumeurs qui me rende plus populaire que jamais et à présent chaque rencontre ce termine mal. Il est rare, que je laisse des équidés vivres.
Puisque je suis le futur Lucifer, puisque je suis condamné à l’Enfer, puisque je ne peux plus faire marche arrière alors, craignez. Ayez peur. Vous avez toute les raisons d’avoir froid dans le dos mes… amis…

Noir, obscur, sombre. La nuit me ressemble et je l’aime. Terrifiante et souvent mise dans les histoires à horreur je l’aime. Je souffle, je ronfle des naseaux et je m’arrête observant les fleurs roses et l’herbe verte moins vif que dans la journée. J’observe, je renifle et je sens l’odeur du parfum enivré mon corps. Un dégoût se montre sur mon visage et je tourne la tête violement en attendant un craquement de branche, un grognement.

Ahaha ptdrr /PAN/
On a qu'à faire un topique à trois

L’encolure haute et les yeux brillants d’existassions assoiffé par l’envie du sang. Un sourire sur mes lèvres. Un sourire mauvais. Mes paupières se ferment et je laisse la brise soufflait dans mes oreilles me murmurant des choses incompréhensible. Toujours ce craquement de branche, tout mes sens sont en alertes. J’écoute. Mes oreilles sont plus sensibles que d’habitude, elle frémisse au moindre bruit. Mon odorat semble se développer. Une odeur qui parfume l’air, d’abord celle des fleurs qui s’accumule dans mes narines puis celle d’une jument. Une douce odeur enivrante qui flotte dans l’air. J’entends ses sabots martelaient avec douceur le sol. Je ne pourrai dire à combien de mètre la jument se trouve de moi et puis alors, part la curiosité je soulève mes paupières. Je cligne plusieurs fois pour e ra-habitué à la lumière de la lune et je soupire. J’écoute, je renifle et tourne ma tête vers le côté gauche et je découvre alors la créature qui avance l’encolure basse. Ses crins tombants le long de son encolure et sa robe baie brune comme la mienne devenir noir par la nuit. Elle continue de venir vers moi et je reste sur place l’observant se déplacé avec délicatesse mais avec sûreté. Je relève la tête quand une deuxième odeur parfumée d’une jument se filtre dans mes naseaux. Je tape le sol avec mon sabot et je souris. Cela allait être prometteur. A nouveau j’écoute et tourne la tête cette fois vers l’est, une fois le son identifié. Du regard je trouve la jument. Robe d’ébène des crins longs et un corps plus fin que la première. Je remonte l’encolure et ronfle des naseaux. Toute deux se dirigeaient vers moi. Je secoue alors mon corps violement et tourne mon regard vers la première jument qui arriva la première. Je poussai un petit hennissement et chassa l’air avec le vent faisant fuir les moustiques. Une fois la deuxième jument arrivait près de nous deux je lâche froidement :
Vos noms ?!
Ordre ou pas. Impossible de déterminer la violence du ton.

• J’avais espéré de tout mon cœur la solitude, une nuit où les injonctions de Kimi ne viendraient pas troubler ma paix intérieure. Peut-on parler de paix ? J’appellerais plutôt cela des instants de répit, où Kimi reste perdue dans ses pensées, prépare quelque plan diabolique, mais se tait, et laisse mes oreilles bourdonnantes par sa voix acide se reposer quelques minutes. Seulement, cette nuit-là, je n’étais pas seule. Peut-être était-ce cela qui avait forcé Kimi à se réveiller et à maltraiter de nouveau ma conscience. Je continuais de m’approcher de l’étalon sous les encouragements de Kimi – je n’avais pas le choix, de toute façon. Kimi se tût quelques secondes laissant le temps à mes oreilles de cesser de bourdonner, puis repris la parole : « Allons, Evy. On dirait un prisonnier se rendant au bagne. Redresse-moi cette encolure et panache un peu ta queue. » Un prisonnier se rendant au bagne. Que Kimi me compare à ça n’avait rien de surprenant ; n’étais-je pas tout à fait cela ? En quelques sortes, j’étais la prisonnière de Kimi, à ce détail près que mon bagne était l’univers ; ma peine était permanente. Pourtant, Kimi restait ma grande sœur – certains la qualifiaient de grande sœur imaginaire, en profitait pour me traiter de schizophrène – mais je n’étais pas sûre que Kimi ne soit qu’imaginaire, représentant juste mon démon intérieur. Je n’avais jamais désiré tout ça, moi. J’avais frôlé le bonheur du bout des doigts avant que Kimi n’arrive, tue mon amant et réduise mon futur en miette. Elle avait presque réussi à me convaincre que c’était pour mon bien. Mais j’avais oublié qu’elle percevait toutes mes pensées.« Je te l’ai déjà dit, Evy… il n’était pas assez bien pour toi… j’ai bien fait de le tuer… » Tais-toi, tais-toi, Kimi ! Je ne veux plus t’entendre, laisse-moi, je t’en supplie ! « Evy… » Tais-toi ! La voix s’estompa, je secouai la tête, tachant de retrouver l’ouïe. Kimi s’était tue, pour quelques instants – je savais que c’était juste pour mieux ressurgir au moment où je m’y attendais le moins. Je soupirai, mais ne voulant pas la contrarier et précipiter son retour, je continuais d’avancer vers l’ombre que nous avions aperçue avant de m’arrêter raisonnablement à quelques mètres de lui. A ma droite, une autre jument baie foncée, un peu plus trapue que moi, se tenait, l’air encore moins sûre d’elle. Mais je ne l’étais pas vraiment, sûre de moi – Kimi l’était, elle. L’étalon nous jaugea d’un air méprisant, hennit et secoua brutalement son corps. Tentative d’intimidation clairement affichée, à laquelle je répondis par un regard dédaigneux. Kimi grogna, peu d’accord avec ce regard là, mais ne dit rien. La queue de l’étalon noir chassait les moustiques en fouettant violemment l’air, et d’une voix froide, il demanda – ou plutôt, ordonna, qu’on lui donne nos noms. Mon regard dédaigneux fut remplacé par un regard méprisant et je me murai obstinément dans mon silence provocateur. Kimi gronda à nouveau, avant de murmurer : « Abandonne ce regard de suite, Evy, sinon… » Je tentai de résister, refusant de lui obéir une énième fois.