Double jeu ; Librooo

Je me suis toujours considéré comme fou, étrange auto-description me diriez-vous ! Mais, je ne suis pas comme tous les autres, fort heureusement, et c'est cette différence qui a peut-être tout changer. J'ai vécu longtemps sous des quiproquo, je n'y croyais pas, je refusais cette différence, je me disais trop rêvé. Là à été mon erreur. Parce que depuis le début je sais.
Alors, est-ce si étrange que ça qu'un être anormal arrive sur des terres toutes aussi folles les unes que les autres ? Moi, je n'y crois pas ! Je dirais plutôt, coïncidence. Bref, je ne voudrais pas vous faire peur avec ce drôle de comportement que j'ai depuis maintenant quelques temps.

Mes pas refoulaient le sol comme une brusque envie qui vous nargue mais que vous n'accepter pas, mon regard enfantin arpentait les environs, l'horizon qui se dressait face a moi pour me montrer sa puissance en déclanchant une petite guerre. Je passa a côté de ces idioteries, puis tourna la tête et aperçu une étrange pile de pierres au loin. Je dressa l'encolure fièrement, avais-je fais une découverte ? Je n'avais plus qu'a m'approcher pour confirmer ce sentiment. Je fouetta l'air d'un coup de queue puissant, puis enclancha le trot. Je dévala la piste avec une allure rythmé et élégante, ma découverte était l'annonce d'une bonne journée qui pouvait commeçé. Le soleil était a peine levé, ses quelques rayons chauds venaient se frotter contre mon pelage roux, j'échappa un frisson de plaisir, puis mes yeux bruns observèrent une statue dressée elle aussi fièrement face a moi. Tout le monde désirait donc se mesure a moi ? Il était inutile de causer des dégats, je préféra tourner le dos a cette chose écoeurante.
Tout en dressant la tête, une fine brise matinale s'engouffra sous mes crins mi-longs et un soupire s'échappa. Je tappa du pied, je m'ennuyais déjà de ma découverte jusqu'a ce qu'une pierre retentissa contre le sol. Mes petites oreilles se dirigèrent face au bruit. Cette pierre roula et je m'approcha, confiant qu'elle ne me ferait aucun mal. Je souria niaisement , une pierre, me faire du mal ? Je chouta dedans et cette dernire arrêta son parcours contre une paroi. Une deuxième brise s'éleva et quelque chose avait changer. Je ronfla des naseaux. Effectivement, quelqu'un d'autre semblait avoir trouver la cachette. Je panacha ma queue, comme un poulain heureux de retrouver ses amis. Pourtant, rien ne me signifiais qu'il s'agissait d'un ami, hélas..

Boum. Boum. Boum faisait son cœur d’ange. Ses sabots fracassant avec violence mais douceur le sol l’envoyé valsé derrière. L’encolure haute et le regard toujours aussi pétillant de jeunesse et sa robe étant plus lumineuse qu’habituellement grâce au soleil d’Orient. La pouliche freina violement et elle observa le paysage du haut de sa plateforme. Elle prit alors de l’élan et se défia elle-même. Elle prit le galop et descendit la pente au galop. Kura trébucha et elle roula jusqu’en bas de la pente. La pouliche se releva et souffla violement, coléreuse. Elle frappa le sol violement puis bouda à la pente. Elle prit alors le pas et partit vers ces mystérieuses ruines. KURA NEYERA L’AVENTURIERE. Un sourire passa sur ses lèvres raffiné en crème et elle arriva vers les ruines. Un arc immense servant d’entré ou de sortie ? Impossible à déterminer. Des pierres qui semblait faire une maison autrefois et ce carrelage d’avant où maintenant des touffes d’herbes dépassaient des carreaux… Un jour ce carrelage allait exploser. Posé devant l’entré, Kura mit la tête sur le côté observa bien attentivement. Admirant. Et puis brusquement elle entra. Le bruit de ses sabots claquèrent contre le sol et la fit sursauté sur le coup puis continua son pas secouant sa robe en sentant des insectes se permettre de s’y glissé. Elle gronda doucement poussant un avertissement aux éventuels « prédateurs » . La queue en panache et les oreilles droites la pouliche continua son pas avant dans les ruines. Kura souffla violement des naseaux et s’étira en douceur aux rayons du soleil. Elle découvrit un tableau de mosaïque complètement… magnifique. Elle se laissa prise par la beauté de cette Art et elle tourna violement la tête continuant son chemin. Le sourire jusqu’aux oreilles. Et elle s’arrêta brusquement quand l’odeur d’un étalon par venu jusqu’au naseau de la jeune pouliche. Neyera se figea se transformant en statut. L’odeur ne lui était pas inconnue mais impossible de déterminer qui était le mâle en question. Hésitante elle prit tout de même le pas et puis elle découvrit un étalon gris moucheté. Elle se posa à quelques mètres de lui et observa les formes du mâle avec intention, inspirant son odeur le visage de la pouliche s’illumina soudainement et elle hurla pleine de joie :[color] JIVÏANO ! ]

Je n'étais désormais plus seul, je le savais. Une fine silhouette apparue, puis disparue derrière ces tas de ruines. Je battis l'air violemment a l'aide de ma queue, mes yeux se déplacèrent, suivant cette étrange inconnue qui se baladait a travers ce champ de mine, sans avoir conscience de ma présence. Un sourire mesquin étira mes lèvres noires et mes oreilles pivotèrent en arrière, je claqua des dents et tappa du pied, contrarié. Pourquoi contrarié ? Je ne sais pas, je n'ai jamais rien su et je me fiche de savoir ou pas. Qui était cette jeune fille qui se trémoussait a travers ces tas de pierres, cisaillant le sol ? Je tourna la tête l'espace d'un instant, et lorsque je repris ma place initiale, j'entendis une voix douce résonnée a travers le carrelage qui vivbra un instant. JIVIANO
Je sentis mon corps sursauté et je recula d'un pas, puis, reprennant mes esprits, je souria malicieusement a la jeune inconnue et tendis les oreilles. Qui était-ce ? Elle avait des airs familiers, j'avais une forte impression de déjà vu, son odeur enivrante se faufila a travers mes naseaux et je panacha ma queue, comme un gamin fier. J'observa la jeune du coin de l'oeil, puis haussa un sourcil, niaisement. Je souffla sèchement des naseaux et m'approcha de la fillette. Mes pas ralentirent puis s'arrêtèrent complétement lorsque je me trouva a deux mètres d'elle. Maintenant, je savais qui elle était, cette pensée m'était apparue soudainement, comme un flash back. Je me redressa, paraissant un poil plus grand et laissa quelques paroles déambulées jusqu'au oreilles de.." S'agirait-il de Kura, jeune demoiselle ?" Sa réponse ne pouvait être autre que positive, j'étais a présent sûr de moi. Cette vieille rencontre, que de surprises. Cette jeune pouliche que j'avais sauvée de la mort, un soir de pleine lune où un cougard désirait s'en servir comme repas. Quel festin aurait-il fait ! Cette pouliche n'était autre que délicieuse a regarder. Le gôut sucré parvint rapidement a ma bouche et mes yeux se plièrent ce rictus de niaiserie revenait constamment.
Sa robe dorée luisait aux rayons lumineux qui se devenaient nombreux. Ce petit soleil devant me réchauffais. Je souria une nouvelle fois. Que faisait -elle ici, cet endroit était plutôt dangereux, pour une pouliche fragile. " Tu désires perdre la vie ? Tu sais que ces endroits sont mal fréquentés. N'es tu pas un peu trop jeune pour te balader seule, Kura ?" C'est très choquant, cette jeune demoiselle était arrivée et je m'inquiétais déjà pour elle. Mais, je n'étais pas là pour ça, alors a quoi bon désirer la sauver ? Ma voix parue douce et enivrante. " De toute manière, je ne suis pas ton ange gardien Kura, tu fais bien ce que tu veux. " Mon regard se dirigea sur le ciel bleu, une journée ensoleillée nous attendais, oui, NOUS attendais..